FrankBerube.com

Ce matin, nous avons reçu une lettre de la Régie des Rentes du Québec qui nous informait que, suite au décès de notre enfant, ils mettaient fin à notre régime de Soutien aux enfants (allocation familiale).

Nous avons déjà reçu un premier paiement dans les dernières semaines. Donc, ce sera le seul et unique paiement que nous recevrons. C’est correct, je savais que ça se passerait ainsi. Je m’étais renseigné sur les différents sites web des organismes gouvernementaux.

Par contre, j’y ai aussi trouvé quelques aberrations… Des fois, la logique prend le bord lorsqu’on arrive dans ces instances gouvernementales.

Par exemple, dans notre cas, Charles-Antoine est né en décembre 2011 et décédé en janvier 2012. Cela signifie que nous avons eu droit à ce paiement de la RRQ pour le Soutien aux enfants et que lors de nos déclarations d’impôt de 2011 et 2012, nous pourrons déclarer que nous avions un enfant pendant ces deux années.

Dans le cas d’un enfant qui serait né le 1er janvier 2012 et décédé le 31 janvier de la même année, ses parents n’auraient même pas le droit au montant de la RRQ puisque l’enfant est décédé dans le même mois que sa naissance. Pour l’impôt, évidemment, il serait sur le rapport d’impôt seulement en 2012.

Poussons le tout à l’extrême…

Un bébé qui serait né le 31 décembre 2011 et décédé le lendemain, soit le 1er janvier 2012, aurait droit au RRQ (un paiement) et impôt sur 2 ans.

C’est assez spécial qu’au niveau financier, en imposition, dans mes 3 exemples, le bébé qui a survécu le plus longtemps soit celui qui « rapportera » le moins à ses parents.

En passant, ceci est bien le dernier des soucis des parents lorsqu’un tel drame arrive. Mais, je trouvais cela assez particulier comme situation. Je sais que les gouvernements doivent établir certaines balises pour encadrer le tout, tout comme les assurances (lire: Vie de papa: les assurances), mais il en reste des aberrations dans notre système…