Avec ma vie effrénée de papa, de prof, d’auteur, j’ai trop peu de temps pour lire. Une fois par mois, j’essaie de trouver quelques heures pour lire un roman. En février dernier, j’ai lu le livre Excessif de mon ami Maxim Martin. Je vous en avais parlé dans un billet de blogue: Livre: Maxim Martin – Excessif
Évidemment, comme je lis trop peu, j’essaie de choisir des lectures que je suis certain d’aimer. Quand Julie Marcotte, une collègue auteure québécoise dont j’avais adoré son Trentenaire sans histoire, a annoncé que son nouveau roman portait sur la vie d’une enseignante, je savais déjà que je devrais le lire.
Et je n’ai pas été déçu!
On se transporte dans la vie de prof d’Olivia et sa classe de première année. D’un mois à l’autre, on la voit évoluer auprès de ses cocos, avec toutes nos questions existentielles de prof.
Olivia, c’est moi. C’est aussi toutes mes collègues que j’ai fréquentées depuis que j’ai fait mon entrée dans le monde de l’éducation.
Ses élèves, Philippe, Victor, James, Milly, Rosalie, je les côtoie aussi tous les jours en classe. Ils portent tout simplement un nom différent dans ma réalité des dernières années.
Leurs parents, avec leurs doutes face à nos compétences, nos observations, mais aussi leurs encouragements et leur implication dans la réussite de leurs enfants, je les ai aussi tous rencontrés.
Et que dire des collègues à bout de nerfs ou ceux qu’on aimerait donc voir enseigner à nos enfants.
Le roman de Julie, 180 jours et des poussières, c’est exactement ça!
C’est une année scolaire.
Avec ses hauts et ses bas.
Son beau et son moins beau.
Mais surtout, avec toute l’humanité qu’on essaie d’avoir chaque jour en classe avec nos p’tits humains.
Merci Julie d’avoir raconté notre vie.
Chers collègues profs, lisez ce roman. Vous vous sentirez un peu moins seul et impuissant.
Chers parents, lisez ce roman. Vous comprendrez peut-être un peu plus ce qu’on vit quand on a votre enfant en classe.
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Facebook: Julie Marcotte – Joyeuses catastrophes
Site web: joyeusescatastrophes.com
Un énorme merci pour ce beau billet François ! J’ai vraiment voulu faire « vivre » notre profession au travers de mon livre et tes commentaires me ravissent ! Au plaisir.