Jeudi soir, comme beaucoup de Québécois, j’étais en tabarnac fâché quand j’ai vu que les stations-services augmentaient le prix du gaz à près de 1,50$ le litre.
Finalement, ce n’est que dans la Métropole (je crois) que le prix a atteint ce niveau quoique le prix avait déjà augmenté à près de 1,40$ à Rimouski la semaine précédente.
Comme chaque année, la veille des vacances de la construction, on nous faisait ce beau cadeau… Plus ça change, plus c’est pareil comme on dit!
Évidemment, il y a lieu de se questionner sur cette pratique très douteuse de la part des pétrolières.
Mais, ce n’est pas sur ce que porte ce billet.
En soirée jeudi, j’écoutais les nouvelles et bien sur, on faisait des « vox pop » dans la rue demandant aux gens qui faisaient le plein à plein prix ce qu’ils pensaient de ces augmentations à la veille des vacances.
Ce billet ne portera pas non plus sur nos habitudes dépensières en matière de produit pétrolier et de l’obligation qu’on devrait avoir de trouver des alternatives dans notre vie de tous les jours pour être moins dépendant de l’or noir.
Pendant ce fameux « vox pop », quelques personnes m’ont fait réagir.
Lorsque j’entends des phrases qui ressemblent à : « On va aller moins loin cette année » en faisant référence au prix du gaz augmenté, là, je me questionne…
Je crois que plusieurs de ces personnes qui entendent se priver ainsi ne sont pas fortes en math.
Avant de faire mon petit exposé, je sais que cela ne s’applique pas à tous et que certaines familles vivent avec des budgets très limités et que chaque sou dépensé de plus leur fait mal, mais je tente de généraliser mon propos ici.
Donc, ma question est : « Allez-vous vraiment vous priver de vos vacances pour quelques dollars de plus? »
Je prends l’exemple de ma voiture. Un petit véhicule utilitaire sport qui dépense environ 10 litres au 100 km (ça fait un chiffre rond c’est plus pratique en plus).
Admettons que je demeure aussi à Montréal (oufff, ça non jamais, mais comme c’est là que le prix du gaz a atteint le sommet, aussi bien utiliser cette ville comme point de départ).
Ma famille avait décidé de faire le tour de la Gaspésie cette année. Un voyage de 1000 km pour se rendre à Percé donc 2000 km aller-retour.
Avec le prix du gaz à 1,50$/litre, le voyage me couterait 300$ pour le gaz versus 260$ si le prix était à 1,30$/litre comme c’était il y a quelques semaines.
C’est donc dire que vous êtes prêt à renoncer à vos vacances que vous planifiez depuis longtemps pour quarante dollars seulement?
Si c’est le cas, vous êtes un très mauvais planificateur financier. Je vous rappelle que je suis conscient que certaines familles sont très sensibles à ces hausses de prix.
Avec les mêmes prix pour le gaz, un voyage aller-retour Montréal-Vancouver de 10 000 km couterait 200$ de plus. Bon, ok, ça fait une dépense de plus dans le budget, mais je crois que si on planifiait un tel voyage, le budget est surement en conséquence.
Pour un voyage aller-retour Montréal-Québec, la différence ne sera que de 10$.
Donc, j’espère que vous comprenez un peu plus mon désarroi mathématique et financier face à de telles paroles!
Dans mon cas, je ne me priverai pas certainement d’en profiter comme c’était prévu pour quelques dollars de plus, vous pouvez en être assuré.
Bien sur, je préfère toujours que mon argent soit dans mes poches plutôt que dans celle des pétrolières!
Et c’est pour cela que les compagnies pétrolières ne se gênent pas! Car on ne s’empêcher a d’en profiter pour autant! Bien d’accord avec toi!