Il y a quatre ans, le 9 janvier 2012, Charles-Antoine mon fils décédait.
Le lendemain, le 10 comme aujourd’hui, j’avais la tâche atroce d’annoncer son départ.
Je m’en souviens comme si c’était hier. Nous étions de retour à la maison à Rimouski depuis quelques heures après un séjour d’un mois à Québec. J’avais passé les premières heures à pleurer dans sa chambre qu’il n’utiliserait jamais (mais que Eliot profite depuis trois ans). Je me suis installé sur mon lit avec mon portable.
Et j’ai écrit les mots qui sont venus.
Ça a donné ce billet de blogue:
Vie de papa: un ange veille sur nous
Quatre ans plus tard, je suis encore fier de ce que j’ai écrit ce soir-là. Les yeux pleins d’eau, j’ai réussi à annoncer l’inannonçable (mot de l’orthographe 101 selon François)…
Puis, c’est là que le tsunami d’amour a déferlé.
Annoncer la mort de mon fils aura certes été une des pires choses que j’aurai à faire de toute ma vie.
Mais, tout l’amour que j’ai reçu à partir de ce moment aura été un immense baume sur mon cœur.
Et pour tous ceux et celles qui auraient aussi à annoncer l’inimaginable un bon jour, je vous conseillerais de laisser aller votre cœur. Ça m’a bien servi en tout cas
!