2h30 cette nuit. Je me réveille.
L’instant d’une fraction de seconde, mon cerveau se questionne si je dois me lever.
Je me rendors.
4h50 de la même nuit.
Un autre réveil.
Mon cerveau se réactive. C’est la finale de slopestyle de planche à neige aux olympiques. Là, là!
Je me lève. Je ne suis plus fatigué de toute façon. Le coucher à 20h30 un vendredi soir m’a procuré le repos nécessaire.
J’ouvre la télé.
La compétition se termine. J’apprends que Mark McMorris a gagné la première médaille canadienne à ces jeux de Sotchi.
Je suis beaucoup trop réveillé pour me coucher.
Je m’installe sur le divan, iPad à la main, dans la noirceur.
Du hockey féminin et du ski de fond se succéderont sur la 42 pouces mise en sourdine pendant que j’écoute sur mon iPad la finale du slopestyle.
Merci Radio-Canada pour cette application si complète qui nous permet de revoir l’intégralité de toutes les compétitions.
Jusqu’à la fin, je crois toujours que le dernier « rider », Maxence Parrot, parviendra à l’emporter.
J’oublie que j’écoute en reprise, je me laisse emporter.
Il est encore tôt après tout.
McMorris gagne le bronze, Parrot finit 5e.
Je peux enfin me faire un premier café.
Puis un deuxième.
Il est 7h en ce samedi matin.
J’attends bébé gazouiller dans sa couchette.
Je déteste officiellement les Jeux olympiques avec neuf heures de décalage horaire.
J’ai l’impression que mon cerveau va me jouer des tours dans les deux prochaines semaines.
Premier jour officiel des jeux, premier levé dans le milieu de la nuit.